La psychanalyste et le théologien s’interrogent sur la question du mal et le jugement divin dans une société contemporaine qui s’est sur le sujet rebellée, à partir des textes bibliques et évangéliques, irréductibles dans leur dureté au moins apparente.
Comme beaucoup de Français qui ont « tout lâché » après avoir été élevés dans la tradition catholique, Sophie Legastelois ne croyait plus au Dieu de ses parents, et n'avait jamais ouvert la Bible. Elle n'avait gardé le souvenir que d'Eve sortie de la côte d'Adam, du péché originel, d'Abraham qui voulait tuer son propre fils au nom de sa foi, du précepte de tendre la joue gauche quand on vous frappe sur la joue droite… toutes choses qu'elle avait en horreur.
A travers un dialogue fictif, mais fondé sur de réels échanges avec le moine Marc Lacan, frère de J. Lacan, M. Balmary exprime sa vision des relations entre religion et psychanalyse. Ensemble, ils ont relu et réinterprété des passages de la Bible, et ouvert un autre horizon, celui d'un dieu de la parole qui appelle chaque homme à se libérer et exprimer son je profond, en relation avec les autres.